Gaza : Israël et le Hamas échangent des listes de prisonniers à libérer pour un plan de paix

  • octobre 10, 2025
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Les négociations indirectes en cours en Égypte entre Israël et le Hamas avancent, et un sentiment d’optimisme commence à se faire ressentir. Ce mercredi, Taher al-Nounou, un des dirigeants du mouvement islamiste palestinien, a déclaré que des progrès significatifs avaient été réalisés lors de ces discussions, affermissant l’espoir d’avancées dans le cadre d’un potentiel cessez-le-feu.

EN BREF

  • Les discussions entre Israël et le Hamas en Égypte montrent un optimisme croissant.
  • Des listes de prisonniers à libérer ont été échangées entre les parties.
  • Donald Trump a demandé à la Turquie de persuader le Hamas de négocier la paix.

Selon Taher al-Nounou, « les médiateurs mettent en œuvre de grands efforts pour lever tous les obstacles à la mise en œuvre des différentes étapes du cessez-le-feu ». Cela témoigne d’une dynamique positive qui pourrait aboutir à une trêve durable. Les discussions se tiennent à Charm el-Cheikh, une station balnéaire réputée sur la mer Rouge, rendez-vous historique pour de nombreuses tentatives de paix.

Un des points saillants des pourparlers concerne les otages retenus dans Gaza ainsi que les Palestiniens enfermés par Israël qui pourraient faire l’objet d’un échange. Taher al-Nounou a précisé que des listes de prisonniers avaient déjà été échangées, marquant une avancée notable dans les négociations. « Les négociations indirectes, avec la présence de tous les acteurs et des médiateurs, se poursuivent », a-t-il ajouté.

Trump a demandé à la Turquie de “convaincre” le Hamas de négocier la paix

Dans un contexte parallèle, le président américain, Donald Trump, a fait une demande explicite à la Turquie concernant le Hamas. Selon des déclarations relayées par le président turc, Recep Tayyip Erdogan, Trump aurait appelé la Turquie à jouer un rôle clé dans la persuasion du Hamas pour s’engager dans des négociations de paix avec Israël. Cette implication américaine souligne l’importance d’une approche multilatérale pour apaiser le conflit historique.

Erdogan a détaillé : « Lors de notre dernière visite aux États-Unis et de notre entretien téléphonique, il a expressément demandé que nous rencontrions le Hamas et que nous le convainquions ». Cette déclaration révèle non seulement les attentes de Washington vis-à-vis d’Ankara, mais aussi la volonté du Hamas d’adhérer à un processus de paix, renforçant l’idée qu’un dialogue serait sur la table.

En réponse à cette demande, le Hamas aurait manifesté son intérêt pour la paix et les négociations, selon Erdogan. En outre, une délégation turque, dirigée par le chef des services de renseignement du pays, est actuellement impliquée dans les discussions indirectes à Charm el-Cheikh, travaillant aux côtés des envoyés israéliens.

Erdogan a conclu en réitérant l’engagement de la Turquie à « lutter contre le bain de sang à Gaza et à assurer la sécurité des opprimés ». Cette déclaration marque une volonté ferme de la Turquie de jouer un rôle de médiateur actif dans un conflit qui perdure depuis des décennies.

La situation continue d’évoluer, et le monde observe les résultats de ces négociations indirectes avec un vif intérêt. Les espoirs de paix se mêlent aux réalités complexes et souvent tragiques sur le terrain. L’avenir dépendra de la capacité des différents acteurs à transcender leurs divergences et à avancer vers une résolution pacifique.