Accord de paix à Gaza : Nétanyahou annonce que 20 otages sont en vie, 28 décédés

  • octobre 13, 2025
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Accord entre Israël et le Hamas : Retraits et Libérations en Perspective

Le vendredi 10 octobre a marqué un tournant dans le conflit israélo-palestinien. Lors d’une déclaration, Benyamin Nétanyahou a révélé que sur les 48 otages détenus par le Hamas, 28 avaient péri. Cette affirmation, qui semble confirmer pour la première fois la mort de deux otages, a suscité une réaction vive en Israël et au-delà. Les familles des otages, anxieuses et en quête de réponses, se retrouvent plongées dans un drame humain sans précédent.

EN BREF

  • Benyamin Nétanyahou annonce la mort de 28 otages détenus par le Hamas.
  • L’armée israélienne entame son retrait de Gaza, des milliers de Gazaouis retournent dans le nord.
  • Mahmoud Abbas évoque un “moment historique” suite à l’accord entre le Hamas et Israël.

Ce retrait militaire s’inscrit dans le cadre d’un cessez-le-feu qui a débuté à midi heure locale, marquant une accalmie tant attendue dans cette région dévastée par des conflits successifs. Toutefois, il est important de noter que l’armée israélienne maintiendra le contrôle de 53 % de la bande de Gaza. Ce déploiement, bien qu’assoupli, reste une source d’inquiétude pour les Gazaouis qui redoutent un retour à la violence.

Dès l’annonce de ce cessez-le-feu, des milliers de Gazaouis, se sentant soulagés par cette lueur d’espoir, ont commencé à affluer vers le nord de l’enclave. Les témoignages de journalistes de l’AFP décrivent une foule joyeuse, célébrant ce moment de répit dans une atmosphère souvent chargée d’angoisse.

Dans un contexte où la tension est palpable, Mahmoud Abbas, président de l’Autorité palestinienne, a exprimé son optimisme lors d’une interview diffusée sur une télévision israélienne. « Ce qu’il s’est passé aujourd’hui est un moment historique », a-t-il déclaré, appelant à la paix, à la sécurité et à la stabilité entre les deux peuples. Ses propos résonnent comme un souhait partagé par une population lasse des conflits incessants.

À l’international, cette situation attise également l’intérêt des dirigeants mondiaux. Donald Trump, le président américain, a évoqué son projet de se rendre au Proche-Orient, affirmant que les otages pourraient rentrer « lundi ou mardi ». Cette annonce a été accueillie avec un mélange d’anticipation et de scepticisme. La communauté internationale se tourne vers ce développement, espérant qu’il ouvrira la voie à des négociations plus durables.

A Khane Younès, au sud de Gaza, les scènes de célébration ont été palpables. Des Gazaouis ont applaudi et chanté en réponse à l’accord, tandis qu’à Tel-Aviv, sur la « place des otages », une foule s’est rassemblée, portant des autocollants proclamant “Ils reviennent”. Ces images de joie, bien que teintées de tristesse, illustrent à quel point le désir de paix et de réunification est ancré dans les cœurs des deux côtés du conflit.

Si la libération des otages semble proche, des interrogations demeurent sur les conséquences de cet accord. La libération de prisonniers palestiniens en échange des otages pourrait poser de nouveaux défis au gouvernement israélien. Les négociations engendrées par cet accord seront cruciales pour établir un climat de confiance, encore fragilisé par des décennies de tensions.

Le souhait de paix exprimé par des leaders comme Mahmoud Abbas et même des figures internationales comme Donald Trump met en lumière un besoin urgent de dialogue. Ce moment, bien qu’historique, est cependant précaire. La route vers la réconciliation ne sera pas facile. Ainsi, les promesses de paix doivent être suivies d’actions concrètes pour que la confiance puisse renaître. Il reste à surveiller les développements de ces échanges et à envisager un avenir où la paix ne serait plus une simple aspiration, mais une réalité tangible pour tous les habitants de cette région complexe.