Affaire Mazan : l’accusé accepte sa peine de dix ans en appel sans se pourvoir

  • octobre 14, 2025
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Affaire judiciaire des viols de Mazan : Husamettin Dogan accepte sa condamnation

Husamettin Dogan, condamné jeudi à une peine plus lourde qu’en première instance, “accepte la décision”, a annoncé vendredi l’un de ses avocats, Jean-Marc Darrigade.

EN BREF

  • Husamettin Dogan accepte sa condamnation à dix ans de prison pour viols aggravés.
  • Gisèle Pelicot, victime, se dit soulagée après cinq ans de procédure judiciaire.
  • Le procès pour cette affaire a débuté le 2 novembre 2020.

Cette affaire, qui a captivé l’opinion publique, a pris fin récemment après un parcours judiciaire long et tortueux. Husamettin Dogan, jugé en appel à Nîmes, a été condamné pour viols aggravés à une peine de dix ans de prison. Ce verdict a été accueilli sans appel de la part de l’accusé, selon les déclarations de son avocat.

Jean-Marc Darrigade, avocat de Dogan, a affirmé à l’AFP que “il n’y aura pas de pourvoi en cassation. Il accepte la décision”. Ainsi, il a confirmé que “le procès Mazan est fini”, mettant un terme à une saga judiciaire qui aura duré cinq longues années.

Ce long processus judiciaire a été éprouvant, tant pour la victime, Gisèle Pelicot, que pour son entourage. Antoine Camus, l’un des avocats de Gisèle, confie que “précisément, elle est soulagée d’être parvenue au bout de ce processus judiciaire”.

Il souligne que cette affaire a débuté le 2 novembre 2020, lorsque Gisèle a découvert que son mari, Dominique Pelicot, recrutait des dizaines d’inconnus sur Internet pour la violer. Cette révélation a bouleversé sa vie et a entraîné une lutte acharnée pour obtenir justice.

Détails de l’affaire

Au fil des années, plusieurs audiencés ont eu lieu, révélant la complexité et l’horreur des actes commis. Ces témoignages ont été marquants et ont heurté la sensibilité du public. Ils ont aussi mis en lumière la problématique des violences faites aux femmes dans notre société.

Gisèle Pelicot a dû rassembler son courage pour témoigner et faire face à son bourreau. Cette épreuve a été un véritable parcours du combattant, qui a nécessité une force et une résilience incroyables. L’année 2020, qui a vu l’émergence de nombreux mouvements sociaux, a également été un contexte singulier pour la visibilité de ces sujets délicats.

La conclusion de cette affaire marquera, espérons-le, une étape dans la lutte contre les violences faites aux femmes. Les victimes méritent d’être entendues et leurs plaidoiries prises au sérieux afin de construire un avenir sans violence.