Brigitte Macron déçue : son entourage cherche à apaiser ses propos controversés sur le féminisme

  • décembre 12, 2025
  • 1344 Views

La scène a rapidement fait le tour des réseaux sociaux, provoquant un déluge de critiques inattendu pour l’entourage de Brigitte Macron. Le dimanche 7 décembre 2025, la Première dame assistait au spectacle d’Ary Abittan aux Folies Bergère. À sa sortie, filmée par un spectateur, elle engage une discussion avec l’humoriste, anxieuse de le rassurer à la suite de l’irruption de militantes féministes la veille.

C’est alors qu’elle lâche, captée sans filtre : “S’il y a des sales co*nes, on va les foutre dehors”, en riant. Suivie d’un commentaire tout aussi spontané : “Surtout des bandits masqués.” À peine la vidéo mise en ligne, les réactions fusent. Le collectif #NousToutes, dont quatre participantes avaient interrompu le show d’Ary Abittan en hurlant “Abittan violeur”, se trouve au cœur de cette controverse soudaine. Ces jeunes femmes, masquées à l’effigie de l’humoriste, évoquent les accusations de viol qui l’ont frappé en 2021.

EN BREF

  • Brigitte Macron choque après une phrase captée à sa sortie d’un spectacle.
  • Des associations féministes et politiques s’élèvent contre ses propos.
  • La polémique jette une ombre sur son engagement passé pour les droits des femmes.

Les réactions de l’entourage de Brigitte Macron

Face à l’ampleur de la polémique, l’entourage de Brigitte Macron s’efforce de minimiser ses propos. Ses proches affirment que cette phrase ne constituait ni une attaque contre les féministes ni une remise en question du combat contre les violences sexuelles. Au contraire, ils la présentent comme une critique ciblée de la “méthode radicale” employée par des militantes pour perturber le spectacle. “Brigitte Macron n’approuve pas cette méthode radicale”, a précisé une source auprès de BFMTV.

De plus, l’équipe de la Première dame précise que sa présence aux Folies Bergère était prévue de longue date. L’échange diffusé ne relevait pas d’un propos public destiné à être relayé. Néanmoins, cette affaire laisse des traces. Brigitte Macron, souvent saluée pour son engagement en faveur des droits des femmes et des jeunes, fait désormais l’objet d’accusations de minimiser un combat crucial pour les droits féminins. La tentative de ses proches de restaurer une image ébranlée se heurtera à la réalité de ces critiques.

Brigitte Macron et la controverse féministe

L’affaire prend une tournure politique lorsque des figures de la classe politique s’emparent de la polémique. Sur BFMTV, Marine Tondelier s’étonne : “Ce sont des propos gravissimes. Une Première dame ne devrait pas dire ça”. La secrétaire nationale des Écologistes se désole du message envoyé aux victimes de violences.

Les socialistes ne cachent pas leur indignation. Ayda Hadizadeh qualifie les mots de Brigitte Macron de mots “indignes”, soulignant que la radicalité de mouvements tels que #MeToo est souvent un moteur essentiel de prise de conscience. De son côté, Aurélie Trouvé de La France insoumise évoque des propos “grossiers” qui ne correspondent pas à l’image attendue de l’épouse du chef de l’État.

La contestation ne se limite pas à la gauche. Agnès Evren, figure de la droite, remarque que la phrase était “très sexiste”, s’étonnant d’une telle expression de la part de Brigitte Macron. Même Julien Odoul, du Rassemblement national, exprime son indignation, bien que son inquiétude se porte davantage sur le traitement réservé à Ary Abittan.

Comment cet incident influencera-t-il l’image de Brigitte Macron, souvent perçue comme une alliée des droits des femmes ? Sa capacité à naviguer dans cette tempête médiatique sera déterminante. Reste à voir si cet épisode marquera un tournant dans son engagement.