Nicolas Sarkozy s’est rendu à Menton le vendredi 12 décembre, non seulement pour défendre son nouveau livre, intitulé Le journal d’un prisonnier (Fayard), mais aussi pour retrouver son fils Louis Sarkozy. Ce dernier, candidat à la mairie de la ville sur la Côte d’Azur, a exprimé sa joie de cette rencontre, qui s’est déroulée dans un cadre détendu et sans ambitions politiques apparentes.
EN BREF
- Nicolas Sarkozy a visité Menton pour soutenir son fils Louis, candidat à la mairie.
- La rencontre s’est déroulée sans lien avec la campagne politique en cours.
- Louis Sarkozy a récemment célébré la naissance de son fils malgré l’incarcération de son père.
Ce jeudi-là, Nicolas Sarkozy a profité de sa tournée promotionnelle pour organiser un déjeuner intime avec son fils, un moment qui a visiblement ravi Louis, âgé de 28 ans. Son père, après avoir passé 21 jours derrière les barreaux de la prison de la Santé à Paris, a souhaité maintenir les liens familiaux forts dans une période marquée par des émotions intenses. Louis a même partagé quelques mots avec Nice-Matin, affirmant :
“Ce n’est pas une séquence politique. J’avais envie qu’il vienne me voir, il avait envie de venir me voir, il est venu. C’est tout.”
Loin des discours politiques et des préoccupations électorales, Nicolas Sarkozy s’est concentré sur la dimension familiale de cette visite. Louis a précisé :
“Je ne le vis pas comme un événement de campagne, mais moralement, oui, ça me fait beaucoup de bien.”
Cette déclaration résonne particulièrement à Menton, où les rumeurs de campagne circulent, mais où la relation père-fils est apparue au centre des priorités de Nicolas Sarkozy.
Derrière les barreaux : une peine et un petit-fils manqués
Il est à noter que Nicolas Sarkozy est devenu le premier président européen à être incarcéré, à la suite de sa condamnation, le 25 septembre dernier, à cinq ans de prison ferme. Cette condamnation concerne le financement libyen, et l’ancien président devra faire face à un appel prévu pour le printemps prochain. Pendant ses trois semaines d’incarcération, il a manqué un événement familial marquant : la naissance de son petit-fils, Sylla, issu de l’union de Louis Sarkozy et Natali Husić.
Nicolas Sarkozy avait demandé une autorisation de sortie exceptionnelle pour rencontrer son petit-fils à la maternité, mais cette demande a été refusée. Dans son livre, il exprimait sa peine :
“Certes, il n’y a jamais un tel sentiment pour un petit-fils de dix jours qui a la vie devant lui. Mais les liens affectifs peuvent et doivent être pris en compte. Ils ne l’étaient pas pour l’occasion. Cela me peina.”
Après sa sortie de prison, il est probable qu’il ait pu rectifier cela et profiter pleinement des moments précieux en famille.
Les enjeux politiques de la situation ne sauraient occulter la portée humaine de ces retrouvailles. Dans un milieu où les ambitions politiques peuvent souvent éclipser les relations personnelles, cette rencontre entre un père et son fils rappelle l’importance des liens familiaux, surtout en des temps difficiles. Alors que Louis Sarkozy se prépare à la campagne, la présence de son père peut être un atout, mais c’est avant tout leur relation qui semble prévaloir.