Anne Hidalgo écartée d’un poste prestigieux : un nouveau départ qui s’évanouit.

  • décembre 12, 2025
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A quelques mois des élections municipales, Anne Hidalgo, âgée de 66 ans, prépare son départ. Après près de douze années à la tête de la mairie de Paris, elle nourrit un espoir de reconversion à l’international. Cependant, elle a récemment connu une déconvenue majeure : sa candidature au poste de Haut-Commissaire des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) a été rejetée au profit de Barham Salih, ancien président irakien, comme l’annonce Le Figaro le 12 décembre dernier.

EN BREF

  • Anne Hidalgo, maire de Paris, n’a pas été retenue pour le poste de Haut-Commissaire des Nations Unies pour les Réfugiés.
  • Barham Salih a été choisi par Antonio Guterres pour succéder à Filippo Grandi.
  • La succession à la mairie de Paris s’annonce complexe, avec plusieurs candidats en lice.

La nomination de Barham Salih, encore à valider par l’Assemblée générale des Nations Unies, devait être une « formalité ». Selon une source interne au HCR, Anne Hidalgo n’a pas atteint le niveau requis pour diriger l’agence, ce qui a mis un terme à ses ambitions internationales. En effet, elle n’a pas cherché à décrocher un troisième mandat à la mairie, misant plutôt sur cette opportunité à l’ONU.

Afin de renforcer sa candidature, elle avait entrepris plusieurs déplacements à l’international : récente visite à New York pour rencontrer Antonio Guterres, participation à l’Assemblée générale d’ONU-Habitat au Kenya, et présence à Lausanne à la réunion de la Fondation olympique pour les réfugiés. Malgré ses efforts et sa réputation solide, soumise à de nombreux classements de femmes les plus influentes, ces actions n’ont pas suffi à convaincre les décideurs de l’ONU.

Les Défis de la Succession à la Mairie de Paris

Avec cette déception, les regards se tournent désormais vers les potentiels successeurs d’Anne Hidalgo à la mairie de Paris. Sa campagne, active ces derniers mois, ne lui a pas permis d’assurer une transition politique sereine. Alors que Jean-Marc Germain, son époux, avait désigné le sénateur Rémi Féraud comme son dauphin, ce dernier a été éliminé lors de la primaire interne de juin dernier, battu par Emmanuel Grégoire, 47 ans, qui fut son ancien premier adjoint.

D’autre part, à droite, le paysage politique est tout aussi agité. Pierre-Yves Bournazel, élu du parti Horizons, fondé par Edouard Philippe, est pressenti pour porter les couleurs de la droite face à Rachida Dati, qui tentera de nouveau sa chance. Cette compétition interne pourrait avoir des implications majeures pour les directions futures de la capitale.

Les prochaines échéances pour la mairie de Paris s’annoncent pleines de promesses mais également de défis pour les candidats. Qui saura convaincre les Parisiens et faire avancer les enjeux contemporains ? Une question qui mérite d’être suivie de près alors que la ville subit de profondes transformations.