
Depuis plusieurs jours, la polémique entourant Brigitte Macron prend de l’ampleur. Une séquence filmée aux Folies Bergère, où la Première dame soutenait l’humoriste Ary Abittan avant son spectacle du 7 décembre 2025, a provoqué un véritable incendie sur la scène politique et médiatique. Dans cette vidéo largement diffusée, on entend Brigitte Macron réagir à l’inquiétude de l’artiste concernant la présence possible de militantes féministes du collectif NousToutes. Elle aurait déclaré : “S’il y a des sales c*nnes, on va les foutre dehors.” Cette phrase a immédiatement suscité une avalanche de réactions.
Pour tenter d’éteindre cet incendie, l’entourage de Brigitte Macron a affirmé qu’il ne s’agissait pas d’une insulte dirigée vers les femmes militantes, mais d’une critique “de la méthode radicale” déployée lors d’une intrusion dans la salle la veille. Néanmoins, le mal était fait : cette séquence audiovisuelle a tourné en boucle, alimentant des débats sur le rôle, le langage et la visibilité politique de l’épouse du Président.
EN BREF
- Brigitte Macron impliquée dans une polémique suite à des déclarations chantées.
- L’entourage a tenté d’expliquer la situation, mais les médias s’enflamment.
- Une erreur de communication majeure dans la diffusion d’une vidéo.
Les coulisses de la diffusion controversée
Ce mercredi 10 décembre, l’émission TBT9 sur W9 a consacré une large partie à cette affaire, à laquelle a réagi Sylvie Tellier. Le chroniqueur Gilles Verdez a apporté des précisions sur les circonstances de cette diffusion devenue polémique. “Et bien maintenant, on sait exactement ce qui s’est passé,” indique-t-il sur le plateau. Selon lui, un photographe vidéaste d’une agence réputée dans le domaine people était présent ce soir-là.
Ce professionnel, habitué à suivre de nombreuses personnalités, dont Brigitte Macron et sa fille Tiphaine Auzière, a filmé l’événement sans intention malveillante. “Il filme comme à son habitude. Il filme, mais il n’entend rien,” précise Verdez. Ce qui devait être une simple captation d’images sans histoire a pris un tournant inattendu lorsqu’il a envoyé ses vidéos à son agence.
Une chaîne de vérification défaillante
Les vidéos envoyées, au nombre d’une vingtaine, n’ont pas fait l’objet d’une vérification adéquate. “Les responsables vidéo de son agence, à ce moment-là, vont proposer ces fichiers à différents médias. Tous vérifient la qualité des images, mais personne ne fait attention au son,” a-t-il expliqué. Par conséquent, la diffusion a eu lieu sans qu’aucun membre de l’équipe ne prenne la peine d’écouter la bande sonore.
Cela a entraîné une publication précipitée de la vidéo, où les médias et les internautes ont découvert la phrase problématique après coup. Gilles Verdez a souligné un détail clé : “La patronne de l’agence n’était pas là ce soir-là. Sinon, elle n’aurait pas laissé passer ça.” Cette négligence, de nature professionnelle, a rapidement enflammé les esprits et a mis Brigitte Macron, une nouvelle fois, sous le feu des critiques.
Cette situation met en lumière les enjeux liés à la couverture médiatique des personnalités politiques et les responsabilités qui incombent aux médias dans le traitement de ce genre de contenus. Dans un contexte où chaque mot peut avoir des répercussions significatives, il est essentiel de maintenir un niveau élevé de rigueur journalistique.
Le débat sur le comportement et le langage des figures publiques reste d’actualité. Les événements récents interrogent également sur le rôle des proches dans la communication et la gestion des crises au sommet de l’État. La façon dont les déclarations sont interprétées et relayées par les médias peut influer sur la perception que le public a des personnalités politiques et de leur entourage.

