Le 12 décembre 2025, la France a assisté à un moment décisif sur la scène politique : le vote du projet de loi de financement de la Sécurité sociale a placé le Parti socialiste (PS) sous les projecteurs, offrant ainsi une opportunité inattendue à cette formation politique en pleine mutation. Émilie Zapalski, éditorialiste politique, a souligné cet aspect lors de son intervention dans Le Talk de franceinfo, émettant des réflexions pertinentes sur l’évolution de la gauche française.
EN BREF
- Le vote du budget de la Sécurité sociale renforce la position du Parti socialiste.
- Une gauche responsable émerge, capable de négocier efficacement.
- Ce tournant pourrait redessiner les alliances à gauche, éloignant le PS de La France insoumise.
Ce mardi, les députés ont voté à la majorité le budget de la Sécurité sociale, une mesure jugée cruciale pour l’avenir des politiques de protection sociale en France. Émilie Zapalski a déclaré que cette phase a permis au PS de_{revenir sur le devant de la scène}, affirmant que, « une gauche prête à négocier, ce n’était pas attendu ». Cette dynamique de négociation a été saluée comme une stratégie efficace pour restaurer l’image du parti.
Les négociations autour de ce budget ont révélé un PS qui, malgré une période récente difficile, a su se positionner comme un acteur inutilisable en politique. « Il s’est tracé un sillon, qui n’est pas inintéressant, de négociateur », a affirmé Zapalski. Ce dernier a noté que le parti a su obtenir certains engagements, bien que critiques sur les résultats, des voix s’élevant pour dire que « certains disent qu’ils se sont fait rouler dans la farine ».
Dans le cadre de cette logique constructive, le PS retrouve une certaine légitimité. « On a vu une gauche responsable, qui a envie de négocier », a-t-elle ajouté, soulignant une transformation notable des mentalités au sein du parti. Cette posture pourrait bien se traduire par une redéfinition des rapports de force à gauche et une façon de s’éloigner de La France insoumise.
Zapalski a aussi comparé les choix stratégiques de la majorité : « le choix de Sébastien Lecornu de se tourner vers la gauche était plus fiable ». Elle a rappelé que les tentatives antérieures de dialogue avec le Rassemblement national, sous Micel Barnier, n’avaient pas porté leurs fruits, renforçant l’idée que le PS pourrait bénéficier d’une approche plus traditionnelle et responsable.
Il est donc envisageable que le Parti socialiste puisse se détacher de certaines alliances, favorisant ainsi un positionnement plus ferme et autonome. Ce mouvement, à terme, pourrait redéfinir les équilibres au sein de la gauche française.
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