Ce samedi 13 décembre 2025, sur le plateau de Quelle époque !, Léa Salamé a reçu Jordan Bardella, président du Rassemblement national (RN). Dans une ambiance tendue, le dialogue a porté sur la violence croissante dans le paysage politique français. Bardella, reconnu comme un des favoris pour l’élection présidentielle de 2027, a évoqué les tensions palpables tant sur le terrain qu’à l’Assemblée nationale. Sa remarque, “On ne brique pas la présidentielle sans casser des œufs”, traduisait bien le climat de défiance qui règne actuellement.
EN BREF
- Jordan Bardella dénonce la virulence dans le débat public, s’exprimant sur les défis auxquels il fait face.
- Le président du RN appelle à bannir la violence des campagnes électorales, quelle que soit son origine.
- Il est actuellement perçu comme un candidat majeur pour l’élection présidentielle de 2027.
Bardella a déclaré, à propos des agressions dont il fait l’objet, qu’il considère le climat de débat démocratique comme étant de plus en plus dur. “Je trouve qu’il y a un climat qui est de plus en plus dur,” a-t-il précisé. Cette déclaration résonne avec l’état actuel des tensions dans le monde politique, où le respect mutuel semble en décrépitude.
Une virulence omniprésente
Le président du RN n’a pas hésité à évoquer la virulence de la part de certains militants d’ultra-gauche, bien qu’il ait précisé qu’il s’agit d’une minorité. “La virulence est partout dans le débat public, sur les réseaux sociaux,” a-t-il relevé, soulignant le climat hostile qui s’est installé autour des discours politiques. Cette situation soulève une question essentielle : comment les responsables politiques peuvent-ils naviguer dans un environnement si tendu ?
Lorsque Léa Salamé l’a interrogé sur la violence émanant également de l’ultra-droite, Bardella a reconnu cette réalité. “À l’ultra-droite, il y en a aussi de la virulence,” a-t-il affirmé, en rappelant que la violence politique nécessite des précautions. Cet aspect de la discussion met en lumière la dualité des tensions qui précèdent les élections.
Un appel à l’unité politique
Lors de cet échange, Bardella a également exprimé son intention de combattre la violence en politique, qu’elle provienne de quel que bord que ce soit. “Je combattrai toujours la violence, qu’elle vienne de l’ultra-gauche ou de l’ultra-droite,” a-t-il déclaré. En lançant un appel aux autres responsables politiques, il a souligné l’importance d’unir leurs voix contre la violence dans les campagnes électorales. Ce besoin d’engagement courageux résonne particulièrement en cette période de pré-campagne, où le respect des opinions divergentes est plus crucial que jamais.
Nous vivons une époque où les mots sont souvent plus puissants que les actes et où le dialogue devient un enjeu fondamental. La capacité des leaders à favoriser un climat de paix et à promouvoir un débat constructif peut influencer significativement l’élection à venir. Le message de Bardella semble donc en phase avec la nécessité d’une politique apaisée, au service du collectif.


