
La sortie très attendue du livre Le Journal d’un Prisonnier, de Nicolas Sarkozy, est prévue pour le mercredi 10 décembre 2025. Dans cet ouvrage, l’ancien président de la République livre un témoignage poignant sur son incarcération, exposant les épreuves qu’il a traversées derrière les barreaux. Ce lundi 8 décembre, lors de l’émission TBT9, Gilles Verdez a partagé des extraits saisissants qui ont suscité de vives réactions, illustrant la complexité de la situation de Sarkozy en prison.
EN BREF
- Le livre de Nicolas Sarkozy décrit son quotidien en prison, révélant une expérience marquante.
- Il évoque des visites de députés, soulignant un sentiment de surveillance constante.
- Sarkozy affirme que son régime de détention était plus strict que celui des autres détenus.
Une première rencontre troublante
Le récit débute par une scène pour le moins inattendue. Un matin, un surveillant informe Sarkozy de la visite imminente de deux députés. Une phrase particulièrement marquante l’a frappé : “Si vous ne souhaitez pas les rencontrer, ne sortez pas”. Surpris, l’ancien chef d’État s’interroge sur l’identité de ces parlementaires et l’objectif de leur présence dans cet environnement carcéral.
Sentiment d’être surveillé
Derrière cette visite apparemment innocente se cache, selon Sarkozy, une intention bien précise : s’assurer qu’il ne bénéficie d’aucun privilège derrière les barreaux. Dans les extraits relayés par Gilles Verdez, il évoque ce sentiment de présence constante du regard des autres : “Leur dessin était clair : me voir, me photographier et surtout vérifier que je ne bénéficiais pas davantage indu”. Avec une ironie amère, Sarkozy rappelle que la réalité de sa cellule était semblable à celle des autres détenus. “Ma cellule était celle des autres détenus. Elle n’avait pas été construite pour moi”.
Cette déclaration lui permet de rappeler qu’il n’a reçu *aucune faveur* particulière durant son incarcération. Au contraire, il affirme avoir subi un traitement plus strict. “J’avais plutôt moins de droits que les autres détenus”, ajoute-t-il, soulignant ainsi une forme de rigueur accrue imposée par son statut d’ancien président.
Une épreuve difficile
La prison, pour Sarkozy, n’a été rien de moins qu’un vrai cauchemar. Cette incarcération, qu’il décrit comme une injustice supplémentaire, a profondément marqué son expérience. Dans un autre extrait de son ouvrage, il évoque même avoir reçu des menaces de mort dès sa première nuit, suite à la diffusion d’une vidéo appelant à “venger Kadhafi”.
Ce climat hostile et inquiétant, ainsi que les humiliations quotidiennes qu’il dépeint, révèlent une facette de sa personnalité rarement exposée. Loin de l’image de l’homme d’État inflexible, il livre ici une vulnérabilité surprenante. À travers ses mots, il choisit de mettre en lumière une réalité qu’il n’aurait jamais imaginée, celle d’un système pénitentiaire impitoyable.
Nicolas Sarkozy utilise ce journal pour exprimer sa vérité. En croisant les épreuves d’une détention éprouvante avec un récit personnel, il offre une perspective singulière sur le système judiciaire français et le traitement des figures publiques au sein de celui-ci. Ce témoignage ne manquera pas de déclencher des débats autour des conditions de détention et de la *justesse des traitements réservés aux personnalités publiques*.

