Nicolas Sarkozy : sa prédiction inquiétante sur Emmanuel Macron n’a pas été concluante

  • décembre 12, 2025
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Nicolas Sarkozy et ses Prédictions Inexactes sur Emmanuel Macron

Ce mercredi 10 décembre 2025, Nicolas Sarkozy publie Le Journal d’un prisonnier, ce qui ne manque
pas de retenir l’attention. Bien que les deux anciens alliés politiques, Sarkozy et Emmanuel Macron, aient connu
une phase de collaboration, leur relation s’est désormais distendue. En septembre dernier, l’ancien président
s’était montré particulièrement critique à l’égard de la gestion actuelle du président.

EN BREF

  • Nicolas Sarkozy publie un nouveau livre révélateur.
  • Ses prédictions sur un retour anticipé aux urnes ne se sont pas réalisées.
  • Il critique la stratégie politique de François Bayrou, soulignant une crise évitée.

Nicolas Sarkozy : des prédictions qui ne se matérialisent pas

Lors d’un entretien accordé au Figaro le 2 septembre 2025, Nicolas Sarkozy s’était déclaré convaincu
que la situation politique post-législatives de 2024 mènerait inévitablement à une dissolution du gouvernement.
Il soutenait que seul un nouveau scrutin pourrait offrir une clarification indispensable à la crise politique.

« Il serait curieux d’avoir choisi de dissoudre hier quand rien ne l’exigeait, et de s’y refuser aujourd’hui quand
la décision s’impose
», déclarait-il, visiblement irrité par la décision de dissolution surprise intervenue
en juin 2024, qu’il jugeait une erreur stratégique.

Critique de François Bayrou

Lors de cet entretien, l’ancien chef de l’État ne s’est pas contenté de critiquer Emmanuel Macron. Il a également
épinglé François Bayrou, alors Premier ministre, qui avait choisi de soumettre son gouvernement à
un vote de confiance. Pour Sarkozy, cette démarche relevait d’une erreur monumentale, une sorte
de suicide politique compte tenu du contexte actuel. « Demander la confiance avant même de dialoguer
avec ses partenaires est maladroit
», ajoutait-il.

L’avenir des Républicains en question

Sarkozy s’est également montré très inquiet quant à l’avenir de son ancien parti, Les Républicains.
Pour lui, le vote de confiance aurait créé un risque de confusion pour la droite parlementaire.
« Comment Les Républicains pourront-ils faire campagne sans être assimilés à un gouvernement auquel ils auront voté la confiance ? », s’interrogeait-il, soulignant la complexité
de la situation.

Pourtant, contre toutes attentes, les faits lui ont prouvé le contraire. Sous la houlette de Bruno Retailleau,
le parti continue d’exister et d’affirmer sa présence sur l’échiquier politique. Le spectre d’une crise institutionnelle
majeure s’est finalement éloigné, laissant place à une stabilisation temporaire de la situation gouvernementale. Ce retournement
de situation illustre la nature volatile de la politique, où même les pronostics les plus sûrs peuvent s’avérer
erronés.

Par conséquent, il apparaît que la situation actuelle est loin de l’effondrement annoncé par Nicolas Sarkozy. Pas de
dissolution, pas de crise majeure
, et Emmanuel Macron semble, pour l’heure, naviguer avec une certaine assurance
dans les eaux tumultueuses de la politique française. Cette situation soulève une question pertinente : les certitudes
des acteurs politiques peuvent-elles réellement être fiables
? En politique, l’imprévisible demeure une constante.