La semaine du 6 au 12 octobre a été marquée par le passage de l’Île-de-France et de la Normandie en pré-épidémie, selon un bilan hebdomadaire de l’agence sanitaire. Ce signal d’alerte souligne la nécessité d’un suivi attentif des infections respiratoires aiguës qui commencent à émerger durant cette période de l’année.
EN BREF
- L’Île-de-France et la Normandie passent en pré-épidémie de bronchiolite.
- La campagne d’immunisation contre le VRS a débuté début septembre.
- Les indicateurs liés au Covid restent stables, avec une légère hausse des décès.
Dans les cabinets de médecine de ville et à l’hôpital, les indicateurs associés à la bronchiolite montrent également une augmentation, bien que les niveaux restent proches de ceux de la saison précédente à la même période. Cette maladie, bien que généralement bénigne, peut développer des complications chez les nourrissons et les conduire à l’hôpital.
Chaque année, au moment de l’automne et de l’hiver, la bronchiolite touche de nombreux bébés français. Ce phénomène est le plus souvent causé par une infection au virus respiratoire syncytial (VRS), qui peut également représenter un danger pour les personnes âgées. Cette saison, la vigilance est de mise.
La campagne d’immunisation des nouveau-nés contre les infections à VRS a démarré début septembre, sauf en Guyane où elle a commencé début août. Deux stratégies d’immunisation sont mises en place :
- La vaccination des femmes enceintes pour protéger les nouveaux-nés.
- L’ immunisation active des nourrissons par un anticorps monoclonal.
Le Covid et la grippe
Santé publique France fait également le point concernant le Covid et la grippe, pour lesquels une campagne de vaccination couplée a été lancée, ciblant en priorité les populations les plus à risque. Cela inclut les personnes âgées de plus de 65 ans, les femmes enceintes et certains malades chroniques.
Concernant le Covid, les indicateurs montrent une diminution dans les consultations de médecine de ville, tandis qu’à l’hôpital, la situation reste stable. Ces niveaux sont globalement inférieurs à ceux observés l’année passée à la même période, bien qu’il existe des disparités en fonction des classes d’âge.
Pourtant, il est à noter que la circulation du SARS-CoV-2 depuis mi-juillet n’a pas eu de répercussions notables sur le système de soins. Cependant, une légère augmentation a été observée ces dernières semaines dans la part des décès de Covid-19 certifiés électroniquement.
Du 6 au 12 octobre, le Covid a été mentionné dans 2,3 % des décès, soit 164 décès, contre 1,8 % la semaine précédente, avec 122 décès. Ce chiffre rappelle l’importance de la vigilance sanitaire même en dehors des périodes d’épidémie aiguë.