Ce jeudi 11 décembre, trois associations environnementales ont déployé une immense banderole sur le Champ de Mars à Paris, à la veille des 10 ans de l’accord de Paris sur le climat. L’affichage vise à dénoncer les “responsables du sabotage climatique”, illustrant l’urgence d’une action concrète face à la crise climatique.
EN BREF
- Une banderole de 300 m² déployée au Champ de Mars pour dénoncer le sabotage climatique.
- Les ONG ont pointé du doigt des figures politiques comme Emmanuel Macron et Donald Trump.
- Le GIEC avertit d’une probable augmentation du réchauffement au-delà de 1,5 °C.
Ce jeudi matin, les associations Greenpeace, Action Justice Climat Paris et ANV-COP 21 se sont réunies sur le Champ de Mars, à Paris, pour marquer une date symbolique. À la veille du dixième anniversaire de l’accord de Paris, elles ont dressé une banderole de 300 mètres carrés pour attirer l’attention sur ce qu’elles qualifient de “sabotage climatique“.
Le message de cette action est clair : les leaders politiques doivent rendre des comptes. Les signataires de cette initiative soulignent que depuis la ratification de l’accord, le monde n’a fait que s’éloigner de ses engagements. En effet, le président du GIEC, lors de la dernière COP 30, a affirmé que le dépassement de 1,5 °C de réchauffement climatique est désormais “presque inévitable”. Un constat alarmant qui pousse ces ONG à agir.
Greenpeace, dans son communiqué, déclare que “le climat s’emballe à cause de la faiblesse et de l’irresponsabilité de nos décideurs politiques“. Sur la banderole, les figures marquantes du débat climatique, telles qu’Emmanuel Macron, Donald Trump et Vincent Bolloré, sont mises en avant, surplombées par le contexte de “10 ans de sabotage climatique“.
Cette action s’inscrit dans un contexte où les décisions politiques semblent souvent influencées par de puissants intérêts privés. Ces associations plaident pour une justice climatique, arguant que les populations, particulièrement vulnérables, ressentent déjà les impacts de cette inaction. La vision de ces ONG n’est pas simplement de critiquer, mais de susciter une véritable prise de conscience, appelant à une responsabilité collective et immédiate.
L’accord de Paris, signé le 12 décembre 2015, devait assurer une limitation du réchauffement climatique à 1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle. Malheureusement, les dernières évaluations indiquent que notre trajectoire actuelle nous éloigne de cet objectif. Les associations interpellent ainsi les décideurs : quelles mesures concrètes vont-ils adopter pour renverser cette tendance ?
En multipliant les initiatives de sensibilisation et d’action, ces ONG espèrent éveiller les consciences et générer une pression suffisante pour entraîner des changements significatifs. Elles illustrent par leur mobilisation l’idée que chaque citoyen a un rôle à jouer dans la préservation de notre planète, et que l’urgence climatique est une affaire qui nous concerne tous.