Paracétamol ou ibuprofène : comment choisir en fonction de vos symptômes ?

  • octobre 16, 2025
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AINS : À utiliser avec prudence

Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) sont souvent en première ligne pour traiter une multitude de symptômes, allant de la fièvre aux douleurs légères à modérées. Cependant, leur utilisation nécessite une attention particulière, notamment pour les populations vulnérables.

EN BREF

  • Le paracétamol reste le médicament de choix pour les douleurs et la fièvre, compatible avec la grossesse.
  • Les AINS, bien que parfois efficaces, présentent de multiples contre-indications et effets indésirables.
  • Le recours aux AINS doit s’effectuer sous supervision médicale, en particulier pour les patients ayant des antécédents médicaux.

Pour commencer, il est essentiel de savoir que le paracétamol est généralement le traitement le plus sûr pour la fièvre, le rhume ou les douleurs légères, tant chez l’adulte que chez l’enfant. Contrairement aux AINS, qui comportent des risques notables, le paracétamol est considéré comme sûr à utiliser durant toute la grossesse. Toutefois, il est important de se rappeler qu’il n’est pas exempt de contre-indications, notamment en cas de maladie du foie.

En raison de leurs effets indésirables potentiels, l’utilisation des AINS comme traitement de première intention est découragée. Les contre-indications sont effectivement larges et concernent :

  • Les enfants de moins de 15 ans et les adultes au-delà de 65 ans.
  • Les femmes enceintes à partir du sixième mois et celles qui allaitent.
  • Les personnes ayant des antécédents d’allergies aux AINS.
  • Les patients souffrant d’ulcères gastriques ou de maladies inflammatoires chroniques de l’intestin.
  • Les personnes avec des problèmes cardiaques ou rénaux.

L’utilisation excessive ou inappropriée des AINS peut entraîner des effets gastro-intestinaux tels que des douleurs ou brûlures d’estomac, ainsi que des complications cardiaques comme l’hypertension. Les réactions allergiques, bien que moins fréquentes, ne doivent pas être négligées : elles peuvent se manifester par des éruptions cutanées ou des crises d’asthme.

Quand les AINS sont-ils appropriés ? Leur utilisation est préconisée pour des situations ponctuelles. Par exemple, l’aspirine est souvent administrée pour soulager des épisodes de fièvre ou de douleur, et elle joue également un rôle dans la prévention des maladies cardiovasculaires grâce à ses propriétés anticoagulantes. De son côté, l’ibuprofène est particulièrement efficace pour le traitement de certaines douleurs, telles que les migraines, les règles douloureuses, les tendinites, ainsi que diverses formes d’arthrite.

Prendre des AINS nécessite également de faire preuve de prudence, surtout si un patient suit déjà un traitement médical. Les interactions médicamenteuses peuvent s’avérer délicates. Ainsi, il est recommandé de consulter un médecin ou un pharmacien avant d’initier un traitement.

Enfin, il convient de rappeler qu’il existe également des anti-inflammatoires stéroïdiens (AIS), qui, bien que différents, peuvent également influencer la gestion de la douleur et l’inflammation. Ces versions stéroïdiennes comportent leur propre ensemble d’effets secondaires à considérer.

Dans la gestion quotidienne de la douleur et de l’inflammation, un suivi médical régulier est essentiel pour éviter les mésusages et garantir un traitement efficace. L’approche doit être personnalisée, tenant compte des spécificités de chaque patient.